Vic sait qu’il va mourir. Comme tous les soldats du commando spécial qui ont participé avec lui à une certaine  » opération de nettoyage « . En Irak. Pendant la guerre du Golfe. Là-bas, au pays, il n’y avait, comme d’habitude, aucun document, aucune trace, rien qui puisse dire qu’ils avaient quitté les Etats Unis. L’expédition n’aurait jamais lieu, n’avait jamais lieu. Personne ne partirait. Personne ne mourrait. Le jour c’était la nuit, la nuit c’était le jour.  » Le pays de l’illusion « … Son agonie serait longue. Ses défenses immunitaires détruites, il serait totalement allergique à la lumière, aux odeurs, au goût. L’armée américaine a profité du Golfe pour expérimenter en secret de nouvelles armes bactériologiques. Deux échantillons du produit mortel ont disparu. Les services secrets sont sur les dents. Il faut à tout prix les retrouver et éliminer tous les témoins gênants. Vic Harden est en ligne de mire. Ainsi que Peter March, jeune correspondant permanent à Washington pour le TIMES britannique. Une partie de chasse impitoyable commence où, pour les barbouzes, tout est permis. D’abord enlever et terroriser l’ex-femme de March. Puis la séduisante Leah Kileen, haut fonctionnaire au Pentagone, dont il est très amoureux. Les marchants d’armes liés aux politiciens de Washington ont bien l’intention de poursuivre des expérimentations dont le Président lui-même n’a pas connaissance. Mais, dans ces coulisses du pouvoir, les intérêts et les stratégies divergent… Cruellement réaliste, ce thriller mené d’une main de maître brise définitivement les mythes de l’innocence américaine et de la  » guerre propre « . Cynisme d’Etat et raison militaire gouvernent le monde, quand ce ne sont pas les réseaux souterrains du renseignement ou les mafias internationales. Terrifiant. Plus que jamais d’actualité.