Sensation dans la tribu Malaussène : Thérèse est amoureuse ! Thérèse la cassante ! Et de qui ? D’un conseiller référendaire à la Cour des comptes, un dénommé Marie-Colbert de Roberval, alias MC2. Dans le genre mésalliance, on ne peut pas faire mieux mais que peut-on contre l’amour, même dans une tribu où l’on a déjà connu beaucoup d’amours spectaculaires et malheureuses ? Chacun y va de son avis pourtant. Benjamin, le chef du clan Malaussène a un sombre pressentiment qui ne tardera pas à se vérifier. MC2, énarque distingué, prédisposé à veiller aux destinées de la nation est surtout intéressé par le talent de bouc émissaire de Benjamin et les dons de voyance de Thérèse, dons que malheureusement le mariage doit lui faire perdre. Le mariage aura bien lieu mais sera à peine consommé. S’ensuit une série de catastrophes, d’incendies, de morts violentes que Daniel Pennac enchaîne avec la verve et l’humour qui le caractérisent, ajoutant un épisode irrésistible à la saga de sa pittoresque tribu de Belleville. –Gérard Meudal

Aux fruits de la passion reprend en l’étoffant le feuilleton de l’été paru dans le Nouvel Observateur à l’été 1998. Il marque le retour rocambolesque de la célébrissime tribu Malaussène composée de Benjamin l’aîné de la famille et des autres enfants de sa mère qu’il élève à la place de la toujours absente et amoureuse.

Le lecteur retrouvera donc Clara et ses appareils photo, le Petit aux lunettes roses, Julius le chien épileptique, les amis, les voisins, Belleville et compagnie avec cette fois, en personnage principal, Thérèse, la diseuse de bonne aventure qui pratique toutes les sortes de voyance et qui a le chic pour retaper les vieux paumés. Cette dernière tombe follement amoureuse. Elle a rencontré dans sa roulotte un nommé Marie-Colbert de Roberval, conseiller référendaire de deuxième classe du Conseil d’Etat. Le promis de Thérèse n’est pas du tout du goût de Benjamin qui se tourne les sangs à l’idée du mariage de sa sour.

La tribu Malaussène et ses proches ont le regret de vous annoncer le mariage de Thérèse Malaussène avec le comte Marie-Colbert de Roberval, conseiller référendaire de première classe. Cet avis tient lieu d’invitation.