Christian Bernadac 8 livres

Christian Bernadac 8 livres

25,00

Christian Bernadac

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UGS : BOUT-2421085 Catégories : , Étiquettes : , , ,

Description

Résumé:

Le neuvième cercle : Dans ce livre capital, l’auteur apporte, enfin, des révélations attendues sur l’organisation clandestine de Melk, seul camp de concentration dont la hiérarchie subalterne prisonnière et la direction résistante soient françaises et surtout des révélations sur les faux-monnayeurs d’Himmler qui devaient être liquidés dans les kommandos de Mauthausen après avoir réussi à fabriquer les plus parfaites imitations de livres et de dollars de notre histoire “

Kommandos de femmes: Les “kommandos” extérieurs, rattachés aux grands camps de concentration, vont croître et se multiplier au fil des mois de guerre et, dans la dernière année, devenir tentaculaires. Certains camps centraux, comme Ravensbrück, donneront naissance à plus de cent sections qu’il leur sera impossible d’administrer, d’approvisionner, de contrôler. Les commandants locaux, nouveaux seigneurs féodaux, s’accomoderont fort bien de cet état de fait. Parfois, un kommandp lointain, trop important pour être “abandonné” est rattaché à un camp-mère plus proche ou devient, tout simplement, indépendant et crée de nouveaux kommandos qui, à leur tour…

Les 186 Marches – Mauthausen: La plus formidable citadelle élevée sur notre terre depuis le Moyen-Age : Mauthausen.
Mauthausen aux 155 000 morts.
Dans le ventre de la colline, l’homme a ouvert une carrière. Le fond du cratère est relié à la lèvre du volcan par un escalier de 186 marches taillé dans la falaise. Calvaire quotidiennement renouvelé dont chaque station a été marquée par la sueur et le sang de milliers de morts. Mauthausen, c’est avant tout cela : “Les 186 marches”, “le grand escalier” qu’il faut gravir, chargé de pierres, dans la bousculade, au pas de course, sous les coups de crosse ou de gummi, tous les jours, par tous es temps.

Le train de la mort: Christian Bernadac a construit ce livre à partir de témoignages d’anciens déportés de ce « Train de la Mort » qu’il a pu retrouvé. On suit donc ce convoi du départ à Compiègnes jusqu’à l’arrivée au camp de Dachau, jour par jour, presque minute par minute, grâce au recoupement de différents prisonniers dispersés dans les nombreux wagons qui le composait.

Les sorciers du ciel: Dans les camps de concentration, les S.S. les appelaient « Sorciers du Ciel », ou « Chiens du Ciel », ou « Clowns du Ciel ». Ils étaient prêtres, religieux, pasteurs.
De Mauthausen à Buchenwald, d’Oranienburg à Auschwitz, dans chaque kommando de travail ou d’extermination, ils ont subi le sort commun. Sur les sept mille « Sorciers du Ciel » déportés, cinq mille ont disparu dans les fours crématoires et les charniers.
Les survivants, pour la plupart, devront leur salut à une intervention du Vatican qui permettra, dans le dernier trimestre de 1944, le rassemblement des ecclésiastiques à Dachau, Mais si Dieu était « toléré » dans un block de Dachau, il était « interdit » partout ailleurs sur le « territoire pénitentiaire » du Nouvel Empire.
Des jours sans fin: Des jours sans fin clôt la magistrale enquête que Christian Bernadac a consacrée à la Déportation. Douze ans de réflexion sur un problème oublié par de nombreuses générations, inconnu pour d’autres, incompris par la plupart. La Déportation ne se raconte pas. Les attitudes, les comportements, les sensations, les souffrances de ceux et celles qui ont traversé ces « Jours sans fin » sont des éléments difficilement transmissibles. Mais les innombrables témoignages recueillis par Christian Bernadac nous permettent d’entrevoir l’horreur et cet enfer « banalisé » – son humanité aussi, car on n’aurait garde d’oublier les manifestations exemplaires de solidarité, de résistance, d’amitié ou d’héroïsme dont il fut le cadre. Des jours sans fin, c’est la vie quotidienne dans les commandos « secondaires » de Mauthausen, un ensemble qui n’avait jamais été étudié et dont les témoignages et documents rassemblés sont inédits.
Les mannequins nus: On ignore en général que l’enceinte d’Auschwitz abritait, à l’ombre des fours crématoires, un immense camp de femmes; un camp où chaque déportée, dépouillée de cette enveloppe qui la rattachait à son passé, est précipitée dans un monde qu’elle est incapable de comprendre ou d’imaginer. Nue, elle n’a que quelques jours pour se fondre dans la masse, pour réaliser l’amalgame, pour n’être plus que le numéro de matricule d’une série, d’un block, d’un kommando. Elle devient un mannequin nu, un objet. Ces femmes d’Auschwitz ont connu la pire existence concentrationnaire, mais elles ont su, comme les hommes, peut-être mieux qu’eux, s’organiser, s’entraider, résister. Beaucoup, malgré la hiérarchie sans cesse préoccupée de trancher les franges de la masse, sont sorties de ce “troupeau de choses” pour ébranler le Système.
Les médecins de l’impossible: Mauthausen, Buchenwald, Dachau, Auschwitz…. Chaque camp de concentration a connu tout au long de la Seconde Guerre mondiale d’innombrables « miracles médicaux éalisés par des médecins déportés. Dans cet univers créé pour l’extermination, les « Médecins de l’Impossible », sans médicaments, sans outillage chirurgical, ont obtenu des résultats stupéfiants. Christian Bernadac a recherché et retrouvé 150 médecins ayant exercé dans les « Reviers » (les infirmeries) des camps de concentration, 100 infirmiers et 300 déportés protégés, cachés, guéris ou amputés par leurs camarades. Cette enquête sans précédent et soixante manuscrits inédits, rédigés spécialement pour ce livre, ont permis à Christian Bernadac de retracer le combat inconnu des « Médecins de l’Impossible ».

Auteurs·trice·s:

Nationalité : France
Né(e) à : Tarascon-sur-Ariège , le 01/08/1937
Mort(e) à : Compiègne , le 14/12/2003
Biographie :

Christian Bernadac est un journaliste et écrivain français.

Il est le fils de Robert Bernadac, commissaire de police et résistant, et de Marcelle Rousse. Il épouse le 2 décembre 1961 Thérèse Mahaut. Ils ont un fils : Édouard Bernadac (1964), romancier et scénariste.

Diplômé de l’École supérieure de journalisme de Paris, il est journaliste militaire, journaliste à Europe n° 1, puis créateur d’Inter 3, premier journal télévisé national d’information de la troisième chaîne française le 31 décembre 1972.

Le lundi 6 janvier 1975, Christian Bernadac prend ses fonctions de rédacteur en chef de TF1, l’ORTF ayant cessé d’exister la veille à minuit. Christian Bernadac devint responsable du département Documentaires de la première chaîne de télévision, à partir de 1981.

Il est auteur de douze livres sur la Déportation, réunis ensuite par l’éditeur sous le titre “Déportation” (I, II, III, IV). Le succès de la série est tel qu’il est est de loin le plus gros vendeur des éditions France-Empire dans les années 1960-1970.

Il a reçu les prix suivants : Prix Littré 1969 pour “Les Médecins de l’impossible”, Prix Henri-Malherbe 1971 pour “Le Train de la mort”.

 

Caractéristique:

Editions France Empire 1972 Famot Geneve 1976

Informations complémentaires

Poids 6 kg

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