La théorie Gaïa

La théorie Gaïa

2,00

Paulo Coelho

 

 

 

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UGS : LIT-2173 Catégorie : Étiquettes : , ,

Description

Synopsis

Et si le monde n’avait plus besoin de nous ?

La Terre, dans un futur proche…
Les chiffres parlent d’eux-mêmes: multiplication des catastrophes naturelles, instinct de prédation en pleine recrudescence, accroissement exponentiel des tueurs en série… La planète se meurt et nous sommes son cancer.
L’Humanité est son propre virus.
Appelés d’urgence par la Commission européenne, un couple de chercheurs prend conscience du chaos qui s’annonce. Dans un monde livré aux éléments, où toute la violence de l’homme semble éclater soudain, le secret d’État se révèle explosif. Inavouable.
Survivront-ils?
Survivrons-nous?

L’horloge digitale du four était l’unique source de luminosité dans toute la cuisine. De petites barres bleues affichaient 5 : 27 en projetant un halo timide. Il faisait frais en ce beau matin, le thermostat du chauffage central n’avait pas encore réactivé les radiateurs. Sur le plan de travail, Le Monde de la veille était couché dans l’ombre, la tribune à peine lisible : «NOUVEAU TREMBLEMENT DE TERRE EN CALIFORNIE.»
Une ampoule illumina la maison au loin, en haut d’un escalier, et quelques secondes plus tard ce fut la cuisine qui sortit de sa léthargie. Les néons crépitèrent et firent courir un frémissement étincelant sur l’inox des appareils d’électroménager. Emma DeVonck entra pour préparer le café et deux bols de chocolat chaud. Elle était grande, brune, les cheveux si épais qu’ils formaient une toison indomptable tombant sur ses épaules. Emma était une attirante femme de trente-cinq ans.
Pourtant son nez était tout ce qu’il y a de plus banal, ses lèvres sans aucun ourlet sensuel ou forme appelant au baiser. En fait, Emma avait même un menton un peu trop rond pour être tout à fait joli selon les critères esthétiques du moment. Ce qui la rendait belle c’était un savant mélange d’attitudes de femme sûre d’elle qui n’atténuaient pas sa grâce naturelle, un pétillement de vive intelligence dans le regard, et cette féminité de tous les instants qu’elle ne sacrifiait aucunement aux exigences de sa vie de chercheuse scientifique.

Détail

  • Éditeur : Pocket (12 mai 2010)
  • Langue : Français
  • Poche : 512 pages
  • ISBN-10 : 2266189425
  • ISBN-13 : 978-2266189422
  • Poids de l’article : 236 g
  • Dimensions : 10.8 x 2.4 x 17.8 cm

 

L’auteur, l’autrice

Né en 1976 à Herblay, dans le Val-d’Oise, Maxime Chattam fait au cours de son enfance de fréquents séjours aux États-Unis, à New York et surtout à Portland (Oregon), qui devient le cadre de L’Âme du mal. Après avoir écrit deux ouvrages (qu’il ne soumet à aucun éditeur), il s’inscrit à 23 ans aux cours de criminologie dispensés par l’université de Saint-Denis. Son premier thriller, Le 5e Règne, publié sous le pseudonyme Maxime Williams, paraît en 2003 aux Éditions du Masque. Cet ouvrage a reçu le prix du Roman fantastique du festival de Gérardmer.
Maxime Chattam se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture. Après une trilogie composée de L’Âme du mal, In tenebris et Maléfices, il écrit Le Sang du temps (Michel Lafon, 2005) puis Le Cycle de l’Homme et de la Vérité en quatre volumes – Les Arcanes du chaos (2006), Prédateurs (2007), La Théorie Gaïa (2008) et La Promesse des ténèbres (2009) – aux Éditions Albin Michel.
Sa série Autre‑Monde est parue chez le même éditeur, ainsi que Léviatemps (2010), Le Requiem des abysses (2011), La Conjuration primitive (2013), La Patience du diable (2014), Que ta volonté soit faite (2015), Le Coma des mortels (2016), L’Appel du néant (2017) et Le Signal (2018).

Informations complémentaires

Poids 0,300 kg

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