Les éditions du Seuil inventent une nouvelle formule : le roman de vulgarisation. En mélangeant fiction et documentaire, Le monde de Sophie ou Le voyage de Théo ont familiarisé les lecteurs avec la philosophie et l’histoire des religions en distillant des connaissances souvent abstraites et rébarbatives sous l’angle de l’expérience concrète. D’autre part, si ce savoir est rendu plus palpable, il est aussi humanisé en replaçant ces disciplines dans des perspectives historiques. Aux quatre coins du monde, Thalès, Socrate ou Bouddha reprennent vie et cet autre point de vue rend encore plus accessibles leurs découvertes qui résultent souvent de recherches empiriques. Cette recette fonctionne aussi pour mathématiques. Denis Guedj avec Le Théorème du perroquet fait découvrir au néophyte l’univers des mathématiques sous la forme d’un roman policier. L’intrigue s’articule autour de Pierre Ruche, libraire à la retraite et ses compagnons, une femme, trois enfants et un perroquet. Pierre Ruche reçoit une lettre d’Amazonie, écrite peu avant sa mort par un vieil ami. Pour élucider le mystère de cette mort, il lui faut se consacrer à l’étude des mathématiques.