On N’Arrete Pas La Connerie.
€3,50
Jean Yanne
1 en stock
Description
Résumé
Maintenant, quelques petites phrases glanées ça et là dans l’oeuvre d’Emile Zola, chantre du monde ouvrier. Dans « La Débâcle », admirable récit de guerre : « C’était un capitaine, le bras gauche arraché, le flanc droit percé jusqu’à la cuisse, étalé sur le ventre, qui se traînait sur les coudes. » Quelle connerie la guerre, hein ! Essayez de vous traîner sur les coudes quand il vous manque un bras ! Mais pour Emile Zola, ça ne comptait pas ces choses-là. Parce qu’il avait le sens de l’envolée lyrique.
Par exemple, dans « Lourdes », on peut lire : « Oui, nous partons dit Pierre, qui se détourna, cherchant son chapeau pour s’essuyer les yeux. » Pas mal, ça, non ?
Mieux encore, dans « L’Argent » : « Jeandrou avait gardé sur le coeur les coups de pied au cul de la baronne. » Meilleur écrivain qu’anatomiste, Zola, non ?
Moi, je dis, quand on n’a qu’un bras pour marcher sur les coudes, et qu’on garde sur le coeur des coups de pied au cul, y a bien de quoi s’essuyer avec son chapeau, non ?
Par exemple, dans « Lourdes », on peut lire : « Oui, nous partons dit Pierre, qui se détourna, cherchant son chapeau pour s’essuyer les yeux. » Pas mal, ça, non ?
Mieux encore, dans « L’Argent » : « Jeandrou avait gardé sur le coeur les coups de pied au cul de la baronne. » Meilleur écrivain qu’anatomiste, Zola, non ?
Moi, je dis, quand on n’a qu’un bras pour marcher sur les coudes, et qu’on garde sur le coeur des coups de pied au cul, y a bien de quoi s’essuyer avec son chapeau, non ?
Détails & caractéristiques
Auteur(s) : Jean Yanne
Format : Broché, 494 pages
Date de publication : 2011
Éditeur : Editions France Loisirs
Couverture : Souple
ISBN-10 : 2298040591
ISBN-13 : 9782298040593
Informations complémentaires
| Poids | 0,7 kg |
|---|





