Jean-Michel Thibaux est un écrivain.

Il entre dans la Marine nationale à l’âge de 14 ans. Il y restera près de vingt ans. Il ne l’aurait sans doute pas quittée s’il n’avait été muté au ministère de la Défense, en avril 1978.

Dans la capitale, il écrit les premières lignes de sa vie et commence un roman. Il ose envoyer son manuscrit comme on lance une bouteille à la mer, et le miracle s’accomplit : l’éditeur Olivier Orban l’accepte. “Les âmes brûlantes” est publié en 1983. Jean-Michel Thibaux rompt alors les amarres et tente un pari fou : il démissionne et décide de vivre de sa plume.

L’avenir lui a donné raison : son œuvre compte plusieurs titres, le succès ne se dément pas et il en trouve une éclatante confirmation dans l’adaptation télévisée de “La bastide blanche” en 1997. La série télévisée “L’Or du diable”, diffusée en 1989 sur FR3, est réalisée d’après son roman de 1987.

Son esprit et sa créativité se renouvellent sans cesse à travers les voyages et la connaissance approfondie des civilisations anciennes. Connaissance qu’il fera partager à ses élèves durant quatre ans en enseignant l’histoire des civilisations à l’École Supérieure d’art et de communication à Paris.

Auteur heureux et prolifique, il n’a de cesse de rendre hommage à cette Provence qu’il connaît si bien. Ainsi, des romans comme “La colère du Mistral” (1996), ou bien “La Gasparine” (2000) évoquent pour le plus grand plaisir de ses lecteurs de plus en plus nombreux ce magnifique coin de France niché entre les collines et la Méditerranée.

Il publie de nombreux livres, est traduit en treize langues et lu dans une trentaine de pays. Son plus gros succès demeure “Le secret de l’abbé Saunière” (2005), vendu à plus deux millions d’exemplaires à travers le monde.

En octobre 2006, afin de protester contre le projet de loi criminalisant la négation du génocide arménien, il demande la nationalité turque. Quelques mois plus tard, le gouvernement turc accède à sa demande en le faisant citoyen d’honneur sous le nom d’Atakan Turk.