La Senora

La Senora

2,00

Catherine Clément

 

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Description

Synopsis

Pourchassée par l’Inquisition, expulsée successivement de Lisbonne, Anvers, venise, Ferrare, le destin extraordinaire de la senora trace un sillon lumineux à travers toite l’Europe du XVI° siècle, et s’achève en apocthéose dans l’Empire ottoman. De son vrai nom Gracia Nasi, cette jeune et séduisante héritière d’une immense fortune, ennemie des Habsbourg, des papes et de la république de Venise, incarne aujourd’hui encore la fierté et la douleur des Marranes, ces juifs contraints à la converion, ces “Nouveaux Chrétiens”, pour lesquels elle est devenue une figure de légende, et dont Catherine Clément restitue l’existence épique et romanesque.
Au coeur de l’Occident déchiré par les haines religieuses et les conflits politiques, elle va organiser des réseaux destinés à la fuite des persécutés et des victimes de l’intolérance. avant dde payer chèrement la protection d’Istamboul, elle commandite la Bible de Ferrare, première Bible en judéo-espagnol, magnifique emblème qui lui sera dedié et la fera entrer dans l’histoire.
La Senora et son neveu sont les héros de cette fresque flamboyante, où se mêlent péripéties amoureuses et querelles théologiennes, initiation à la puissance politique et grands événements de l’époque. Roman vrai, mais aussi conte, épopée, la Senora est encore une prière, un chant d’amour, un mémoriaL

 

Détail

  • Poids de l’article : 140 g
  • Dimensions : 18 x 10.8 x 2.7 cm

L’auteur, l’autrice

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-Billancourt , le 10/02/1939
Biographie :

Catherine Clément est une philosophe et femme de lettres française.

Née dans une famille mi-catholique, mi-juive, Catherine Clément passe une grande partie de son enfance sur les bords de la Loire avec sa grand-mère chrétienne, ce qu’elle raconte dans Maison mère (éditions Nil, 2006). La guerre l’a privée de ses grands-parents juifs, dénoncés, déportés et morts à Auschwitz en mai 1944.
Elle intègre l’École normale supérieure de jeunes filles (ENSJF) en 1959, école dite de Sèvres, mais installée boulevard Jourdan à Paris. Agrégée de philosophie à l’âge de 22 ans, la sévrienne devient ensuite l’assistante de Vladimir Jankélévitch à la Sorbonne à 24 ans : au grade d’assistante, qui n’existe plus, les jeunes enseignants dirigeaient les travaux pratiques.
Sa rencontre avec Claude Lévi-Strauss, qui l’invite à décrypter un mythe africain devant son séminaire en 1962, l’influence de manière décisive. A partir de 1959, elle suit le séminaire de Jacques Lacan, d’abord à l’hôpital Sainte-Anne, puis à l’École Normale Supérieure et à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et ce jusqu’à la fin. Membre de l’École freudienne à titre “profane”, elle n’a jamais été psychanalyste.
Détachée au CNRS, elle prépare une thèse sur Le Paradis perdu, qu’elle termine, mais que l’état de santé de Vladimir Jankélévitch, à la fin de sa vie, ne lui permet pas de soutenir. Parallèlement, elle participe entre autres à des documentaires de télévision à l’ORTF, aux côtés de Josée Dayan et Charles Brabant. En 1976, après 12 ans d’enseignement supérieur, elle demande un congé, horrifiée des conditions de travail dans les amphithéâtres. Fin 1976, elle entre au quotidien Le Matin de Paris comme chef de rubrique culture.
En 1982, elle est nommée au ministère des Relations extérieures, à la tête de l’AFAA, chargée de la diffusion et de l’accueil de la culture française à l’étranger. Elle séjourne cinq années en Inde aux côtés de l’ambassadeur André Lewin, puis cinq ans en Autriche, et enfin trois ans au puis cinq ans en Autriche, et enfin trois ans au Sénégal (1996-1999).
A l’époque, quand elle part en Inde, elle a déjà publié cinq romans et huit essais. L’Inde lui inspire ses plus grands succès, Pour l’amour de l’Inde (Flammarion, 1993) et Le Voyage de Théo (Seuil, 1998), et ce pays ne cesse d’inspirer son travail.

 

 

 

 

 

Informations complémentaires

Poids 0,200 kg

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