La Valse inachevée

La Valse inachevée

2,00

Catherine Clément

 

 

 

 

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UGS : BC-11-LIT-HIST-1233 Catégorie : Étiquettes : , ,

Description

Le livre

La valse inachevée
Elle avait trente-six ans, lui vingt-six, dix de moins. Ils s’étaient rencontrés au Bal de la Redoute, à Vienne. Elle portait un domino et un loup noir. Lui, rien de particulier. Elle était Impératrice, lui, rédacteur de la Cour au ministère des Affaires étrangères. D’elle, il ne sut jamais qui elle était.
Jamais ? Si.
Ils s’étaient rencontrés en 1874. Soixante ans plus tard, en 1934, il avait quatre-vingt-six ans lorsqu’enfin il sut la vérité. Soixante ans d’un amour qui n’avait pas eu lieu et qui avait duré toute une vie.
Sans rien d’autre que trois valses, des lettres et un poème. Il l’avait embrassée, rien de plus. Elle s’était enfuie. Soixante années de mystère et de vie quotidienne, traversées par le capitalisme triomphant et la première guerre de Bosnie. La syphilis infeste Vienne, les réfugiés sont partout, les scandales éclatent, les suicides se multiplientà Et pendant tout ce temps, Elisabeth d’Autriche écrit à Franz Taschnik, rédacteur de la Cour au ministère des Affaires étrangères.
Derrière l’Europe des Habsbourg, les guerres des Balkans et la Vienne des Strauss, sur fond d’épidémie aux résonances contemporaines, par-delà le mythe qui entoure la figure magique d’Elisabeth, La Valse inachevée, inspirée d’un épisode authentique de la vie de Sissi, exprime magnifiquement, après La Senora et Pour l’amour de l’Inde, le bonheur douloureux des amours interdites.
Catherine Clément, philosophe et écrivain, vit à Vienne depuis 1991.

Détails sur le produit

  • Langue : Français
  • ASIN : B0045BUBH2

L’auteur-trice

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-Billancourt , le 10/02/1939
Biographie :

Catherine Clément est une philosophe et femme de lettres française.

Née dans une famille mi-catholique, mi-juive, Catherine Clément passe une grande partie de son enfance sur les bords de la Loire avec sa grand-mère chrétienne, ce qu’elle raconte dans Maison mère (éditions Nil, 2006). La guerre l’a privée de ses grands-parents juifs, dénoncés, déportés et morts à Auschwitz en mai 1944.
Elle intègre l’École normale supérieure de jeunes filles (ENSJF) en 1959, école dite de Sèvres, mais installée boulevard Jourdan à Paris. Agrégée de philosophie à l’âge de 22 ans, la sévrienne devient ensuite l’assistante de Vladimir Jankélévitch à la Sorbonne à 24 ans : au grade d’assistante, qui n’existe plus, les jeunes enseignants dirigeaient les travaux pratiques.
Sa rencontre avec Claude Lévi-Strauss, qui l’invite à décrypter un mythe africain devant son séminaire en 1962, l’influence de manière décisive. A partir de 1959, elle suit le séminaire de Jacques Lacan, d’abord à l’hôpital Sainte-Anne, puis à l’École Normale Supérieure et à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et ce jusqu’à la fin. Membre de l’École freudienne à titre “profane”, elle n’a jamais été psychanalyste.
Détachée au CNRS, elle prépare une thèse sur Le Paradis perdu, qu’elle termine, mais que l’état de santé de Vladimir Jankélévitch, à la fin de sa vie, ne lui permet pas de soutenir. Parallèlement, elle participe entre autres à des documentaires de télévision à l’ORTF, aux côtés de Josée Dayan et Charles Brabant. En 1976, après 12 ans d’enseignement supérieur, elle demande un congé, horrifiée des conditions de travail dans les amphithéâtres. Fin 1976, elle entre au quotidien Le Matin de Paris comme chef de rubrique culture.
En 1982, elle est nommée au ministère des Relations extérieures, à la tête de l’AFAA, chargée de la diffusion et de l’accueil de la culture française à l’étranger. Elle séjourne cinq années en Inde aux côtés de l’ambassadeur André Lewin, puis cinq ans en Autriche, et enfin trois ans au puis cinq ans en Autriche, et enfin trois ans au Sénégal (1996-1999).

Informations complémentaires

Poids 0,500 kg

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