Les registres de Philippe Auguste Tome VII – Vol. 1. Texte

Les registres de Philippe Auguste Tome VII – Vol. 1. Texte

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Description

Synopsis

Le « registre A de Philippe Auguste » et les registres de copies mises à jour qui en ont été tirées, avec des additions, dans la première moitié du XIIIe siècle, constitue sans doute la source documentaire la plus importante qui nous soit parvenue de cette époque. Son intérêt est depuis longtemps reconnu et pourtant on n’en avait pas encore tenté l’édition complète. Sans doute, Léopold Delisle, parce qu’il en connaissait tout le prix, avait fait de l’original, conservé à la Bibliothèque Vaticane, une édition en fac-similé héliotypique, mais celle-ci, en raison du chiffre très restreint du tirage et du coût dans les rares occasions où il s’en trouvait quelque exemplaire sur le marché des livres d’occasion, n’a pris place que dans quelques bibliothèques privilégiées. C’est donc une chance pour la recherche en histoire médiévale française que John W. Baldwin, professeur à l’Université Johns Hopkins de Baltimore, membre de la Medieval Academy of America et historien du règne de Philippe Auguste, se soit attaché avec une patience méritoire à nous en fournir une édition qui désormais sera la base de toute étude sur la France de cette époque ; c’est aussi un privilège pour notre Académie d’accueillir son édition dans la série des « Documents financiers et administratifs » de sa séculaire collection du « Recueil des historiens de la France ».

Ce « registre de Philippe Auguste » – dont l’initiative revient à Frère Guérin, l’évêque de Senlis, son garde des sceaux et futur chancelier de France sous ses successeurs – était destiné à recevoir la transcription de tous les documents de base dont pouvaient avoir besoin le roi et son Conseil et la chancellerie elle-même, c’est-à-dire le gouvernement royal, pour toutes actions dans les domaines politique, militaire, fiscal, tant à l’égard des vassaux ou de l’étranger que des communes ou des églises. On a prétendu, à tort, que Philippe Auguste avait perdu à la bataille de Fréteval en 1194 les archives anciennes du royaume dont il se serait fait suivre au cours de ses déplacements ; il s’agissait, en fait, – et les chroniqueurs contemporains l’ont expressément précisé – des documents dont l’administration avait normalement besoin pour sa gestion quotidienne. Par la suite, il fallut donc les reconstituer ; des enquêtes durent être faites en conséquence, sans doute à la diligence du chambrier, plus ou moins responsable des finances, pour déterminer les droits du roi et empêcher qu’ils viennent à se prescrire. On dut aussi réunir matériellement toutes les pièces dont on pouvait disposer, originaux, copies, minutes ou brouillons, qui depuis une génération s’étaient accumulés à la chancellerie. De ce travail de reconstitution de la documentation effectué à une époque où ailleurs – en Angleterre surtout, à Rome, et sans doute en Flandre et en certaines autres principautés – d’autres pouvoirs avaient déjà commencé à organiser des archives, à conserver des comptes ou à enregistrer les actes expédiés par la chancellerie, allait sortir l’établissement des registres de Philippe Auguste. (…)

Détails sur le produit

  • Éditeur : Imprimerie Nationale (01/01/1992 )
  • Documents financiers
  • Langue : Français
  • Broché : 606 page
  • ISBN-13 : 5552743300190
  • 22,5 cm × 28,0 cm × 2,8 cm
  • Poids de l’article : 1.775 Kg

L’Auteur, L’autrice

Publiés par J. W. BALDWIN, sous la direction de R.-H. BAUTIER.



 

 

 

 

 

Informations complémentaires

Poids 1,800 kg

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