Monsieur le consul

Monsieur le consul

2,00

Lucien Bodard

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UGS : G22361006 Catégorie : Étiquettes : , ,

Description

Synopsis

C’est une Chine hallucinante que Lucien Bodard fait revivre dans ce roman. Une Chine de misère et de famine, de fastes, de mendicité, qui sent le cadavre et l’excrément, la Chine des mouches, des espions, des lépreux et des têtes coupées, un pays grouillant, un chaos livré aux ambitions rivales des étrangers et dévasté par les «Seigneurs de la guerre » qui pillent, qui brûlent, qui rançonnent. On se croirait au fond des âges. Pourtant, c’est, dans cette Chine médiévale que l’auteur est né il y a cinquante ans, et Albert Bonnard, consul de France à Tcheng Tu, capitale du Sseu Tchouan, ressemble fort à son propre père. Seul avec sa famille dans cette province du bout du monde où il règne sur une armée de serviteurs inquiétants, « le consu1 » poursuit son grand dessein : la construction d’une ligne de chemin de fer qui doit relier Tcheng Tu à Hanoi. Mais il faut manœuvrer parmi des embûches innombrables et toujours inattendues, ménager les potentats locaux qui exigent des armes et les trafiquants qui recherchent le pavot, louvoyer entre les périls quotidiens pour défendre les intérêts français contre l’âpreté britannique – sa bête noire – et l’appétit vorace des requins venus de Shanghai.
Cela ne va pas sans découragements – que l’opium atténue de rêves délirants – tandis qu’Anne Marie, sa femme, et Lulu, son fils, vivent à ses côtés une existence parallèle où splendeurs et menaces se confondent dans les mirages coloniaux.
La peur et le luxe, les massacres, les banquets, les incendies, tout semble démesuré dans cet univers à l’écart, et Lulu l’explore sans crainte avec la cruauté candide d’un « petit Chinois blanc » que n’étonnent ni les supplices ni les batailles ni les bordels, dans le prodigieux décor de crasse et de merveilles millénaires qui s’offre à ses souvenirs.

 

Détail

  • Éditeur ‏ : ‎ Grasset; Le Club Français du Livre édition (1 septembre 1973)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 541 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 0036013587
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-0036013588
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 600 g

Auteur

Nationalité : France
Né(e) à : Chongqing, Chine , le 09/01/1914
Mort(e) à : Paris , le 02/03/1998
Biographie :

Lucien Bodard est un écrivain et journaliste français.

Fils d’Albert Bodard, consul à Chengdu, il vécut dix ans en Chine avant de partir avec sa mère pour la France pour intégrer l’École des Roches en Normandie, puis ses études le mèneront à un diplôme de sciences politiques. Il rejoint l’Afrique du Nord, puis Londres, en 1940.

Il commence sa carrière de journaliste en 1944 au sein de la section presse-information du gouvernement provisoire et couvre l’actualité de l’Extrême-Orient. En 1948, il devient grand reporter au sein de l’équipe de France-Soir dirigée par Pierre Lazareff. Il est notamment correspondant de guerre en Indochine de 1948 à 1954.
Sa connaissance profonde de la réalité asiatique sur le terrain lui a permis de jeter un regard incisif sur le premier conflit indochinois qu’il a couvert et raconté dans La Guerre d’Indochine (en cinq tomes), ouvrage qui fait toujours autorité.

Correspondant pour l’Extrême-Orient basé à Hong Kong (1955-1960), il découvre ensuite l’Afrique du Nord, puis les autres conflits dans le reste du monde, de l’Algérie à l’Irlande, et plus tard l’Amérique du Sud. Journaliste engagé, il n’hésite pas à dénoncer par exemple le génocide des Indiens au Brésil (“Le Massacre des indiens”, 1969).

Bodard a eu ses entrées dans l’état-major du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CFEO), auprès de l’empereur Bao Dai, mais aussi chez des acteurs de moindre envergure comme l’administrateur civil de Cao Bang ou Deo Van Long, un chef Thai du Nord-Ouest du Tonkin.

A l’âge de 60 ans, il opère une transition totale vers l’écriture et une seconde carrière de romancier à succès.

Ses livres “Monsieur le Consul” (1973), qui lui vaut le prix Interallié en 1973, et “Le fils du Consul” (1975) sont semi-autobiographiques.

Dans “Anne Marie” (1981), qui lui vaut le prix Goncourt en 1981, il évoque encore plus précisément la figure de sa mère et de Philippe Berthelot, diplomate éminent qui a lancé la carrière diplomatique de son père.

Il avait épousé en troisième noce Marie-Françoise Leclère, rédactrice en chef des services culturels à l’hebdomadaire Le Point.

Source : http://www.liberation.fr/culture/0101241050-mort-de-lulu-le-chinois-lucien-bodard-journaliste-et-rom

 

Informations complémentaires

Poids 0,600 kg

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