Poil de carotte

Poil de carotte

3,00

Jules Renard

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UGS : G23059101 Catégories : , Étiquettes : , ,

Description

Synopsis

Poil de Carotte a beau se taillader les joues pour qu’elles rosissent, personne ne l’embrasse.
Mme Lepic n’aime pas son petit dernier aux cheveux roux. « Tout le monde ne peut pas être orphelin », se répète Poil de Carotte, et il nous livre ses idées personnelles, « ainsi nommées parce qu’il faut les garder pour soi ». Ni la générosité ni la sincérité ne paient dans le monde des adultes. Il faut ruser.
L’existence de Poil de Carotte est un enfer dont il ne s’échappe que par une cruelle lucidité.
Jules Renard a écrit là un chef-d’oeuvre d’ironie, d’intelligence et de tendresse. « Qui a lu une telle oeuvre ne peut l’oublier », affirme Robert Sabatier.

“L’enfant, Victor Hugo et bien d’autres l’ont vu ange. C’est féroce et infernal qu’il faut le voir. D’ailleurs, la littérature sur l’enfant ne peut être renouvelée que si l’on se place à ce point de vue. L’enfant est un petit animal nécessaire”. Ainsi qu’il l’annonçait en 1890, Jules Renard s’attache, avec Poil de Carotte, à jeter bas nos idées reçues sur l’enfance. Loin de l’image d’Epinal et à cent lieues de toute mièvrerie, il donne ainsi à voir la laideur, la malpropreté et la lâcheté d’un petit garçon roux, surnommé Poil de Carotte, qui emprunte bien de ses traits à l’enfant que fut Jules Renard. Mais du petit animal, dont il faut dompter les instincts au souffre-douleur, il n’y a qu’un pas, et Poil de Carotte apparaît aussi comme la malheureuse victime d’une mauvaise mère, méchante et parfois sadique, qui lui inflige humiliations et injustes brimades… Oeuvre de démythification, de vengeance et de tendresse refoulée, Poil de Carotte est le chef-d’oeuvre de Jules Renard, et l’un des plus poignants romans de l’enfance.

Détail

  • Editions France loisirs
  • Année 1992
  • Langue Français
  • Format Moyen

 

Auteur

Jules Renard naît à Châlons-sur-Mayenne, le 22 février 1864. À dix-sept ans, il quitte Chitry-les-Mines, où ses parents s’étaient installés, et vient à Paris. Il prépare l’École normale supérieure, puis se décide d’écrire : des vers tout d’abord, “Les Roses”. Il fait son service militaire à Bourges, puis l’ayant accompli, cherche un emploi. Ses revenus sont plus que modestes, il écrit “Les Cloportes” – qu’il ne publie pas – et épouse Marie Morneau, en 1888. À cette période de misère, succède une époque faste au cours de laquelle il ne cesse de publier : “L’Ecornifleur” (1892), “Poil de carotte” (1893), “Le Vigneron dans sa vigne”(1893), “Histoires naturelles” (1894)… Il a deux enfants, fréquente les milieux littéraires à la mode, fait provision de notes pour son “Journal”, loue “La Gloriette” à Chaumot où il est élu conseiller municipal, reçoit la Légion d’honneur. Il écrit des pièces de théâtre, devient maire de Chitry (1904) et entre à l’Académie Goncourt, en 1907. Entre 1898 et 1909, paraissent “Les Bucoliques” et “Monsieur Vernet”. Il meurt à Paris le 22 mai 1910.

 

Informations complémentaires

Poids 0,400 kg

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