Quelqu’un d’autre

Quelqu’un d’autre

2,00

Tonino Benacquista

 

 

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Description

Synopsis

Le premier en avait assez d’être lui-même. Le second voulait devenir quelqu’un d’autre. Fallait-il vraiment qu’ils se rencontrent ?
Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari : devenir cet “autre”.
Qui n’a jamais fait le rêve d’être quelqu’un d’autre ? D’imaginer sa conscience prendre place derrière les rétines d’un autre, plus beau, plus fort, plus malin. Qui n’a jamais conçu l’expérience, simplement par jeu, en utilisant le si facile vecteur de l’évocation secrète, de se vêtir de la peau d’un autre comme l’on revêt une veste qui n’est pas la sienne. Comme on lui connaît maintenant l’habitude et le talent, Tonino Benacquista recueille dans sa main cette petite idée du quotidien et la pousse aussi loin qu’il le peut. C’est-à-dire très loin. Deux individus insatisfaits de leur existence, Thierry Blin et Nicolas Gredzinski se rencontrent sur un court de tennis pour échanger quelques balles. Ce qui, à priori, n’était qu’un petit exercice sur terre battue devient bientôt une bataille acharnée de deux lions en cage bien décidés à l’emporter. On ne cessera de compter tout au long du livre les petits cyclones que libèrera cette partie effrénée. La bataille ayant rapproché les deux hommes, après plusieurs heures d’une activité alcoolique forcenée, voilà qu’ils signent un pacte aux relents de souffre : trois ans pour devenir quelqu’un d’autre, le gagnant pourra exiger ce qu’il veut de l’autre. On apprendra que pour atteindre ce but, mille choses sont possibles, des radicales aux plus pernicieuses. On apprendra de la plume d’un Tonino Benacquista en très grande forme qu’il peut nous mener assez loin quand il dispose sur les vies de personnages effacés, blessures à vif, le sel d’une révolution totale : biffer les êtres et les choses qui trahissent notre histoire, jeter loin de soi un passé devenu trop lourd comme l’on jette une pierre dans un courant violent. Refermer le livre de nous-même pour en ouvrir un autre, encore vierge et à écrire. Et si le roman de Tonino Benacquista est passionnant, le changement d’identité ne nous tente plus du tout : devenir un autre qui n’aurait jamais l’idée d’ouvrir Quelqu’un d’autre, quel dommage !

 

Détail

  • Poids de l’article : 140 g
  • Dimensions : 18 x 10.8 x 2.7 cm

L’auteur, l’autrice

Nationalité : France
Né(e) à : Choisy le Roi , le 01/09/1961
Biographie :

Issu d’une famille d’émigrés italiens de Broccostella installée à Vitry-sur-Seine, il étudie au lycée Romain Rolland à Ivry.

Après avoir interrompu ses études de littérature et de cinéma, il enchaîne plusieurs petits boulots dont il se sert comme source d’inspiration pour ses premiers romans, résolument noirs : accompagnateur de nuit aux Wagons-lits (“La Maldonne des sleepings”, 1989), accrocheur de toiles dans une galerie d’art contemporain (“Trois carrés rouges sur fond noir”, 1990) ou parasite mondain (“Les Morsures de l’aube”, 1992).

Mais c’est grâce à “La Commedia des ratés” publié en 1991, et qui rafle trois prix littéraires la même année, que Benacquista se fait plus largement connaître du grand public.

Profitant de sa nouvelle notoriété, Benacquista se diversifie et multiplie les projets : une BD avec Jacques Ferrandez (“L’Outremangeur”, adaptée au cinéma en 2002), des scénarios pour la TV (un épisode de Puissance 4 sur France 3), une pièce de théâtre (Le Contrat)…

Parallèlement, Benacquista fait son entrée dans le monde du cinéma. La consécration arrive en 2001 avec l’adaptation sur grand écran des Morsures de l’aube réalisé par Antoine de Caunes. La même année, il co-écrit avec Jacques Audiard le scénario de Sur mes lèvres, César du meilleur scénario quelques mois plus tard.

En 2001, Benacquista publie Quelqu’un d’autre, l’histoire de deux quadragénaires en quête d’identité qui, à la suite d’un pari, se donnent 3 ans pour changer de vie et devenir celui qu’ils ont toujours rêvé d’être. Nouveau succès critique et public. Sorti la même année Tout à l’égo, un recueil de nouvelles, connaîtra le même destin. La nouvelle qui ouvre le livre, La Boîte noire, est adaptée au cinéma en 2004 par Richard Berry.

Malavita, sorti en 2004, est l’occasion d’un retour au genre Noir, non sans humour. Le roman raconte les aventures d’une famille de mafieux new-yorkaise contrainte de s’installer en Normandie suite au repentir du père dont la tête est mise à prix. La « Malavita » est un des noms donné à la Mafia en Italie.

La même année, il cosigne le scénario de De battre mon cœur s’est arrêté de son ami Jacques Audiard. Inspiré de Mélodie pour un tueur (Fingers) de James Toback (ce n’est pas à proprement parler un « remake »), le film remporte de nombreux César en 2006, dont celui du meilleur film et celui de la meilleure adaptation.

En 2008 est publié Malavita encore, suite (et vraisemblablement conclusion) de Malavita.

 

Informations complémentaires

Poids 0,200 kg

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