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2,00

Stefan Wul

 

 

 

 

 

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UGS : LIT-2563 Catégories : , Étiquettes : , , ,

Description

  • Résumé :

Jâ Benal est condamné à l’exil lunaire par la « Haute Cour Mondiale » pour une négligence ayant provoqué la mort de milliers de personnes dans l’explosion d’un quartier de la ville de Lepolvi. En réalité, Jâ Benal, un atomiste de renom, est envoyé en mission secrète pour enquêter sur les projets belliqueux de la colonie fondée par les survivants des condamnés à mort envoyés depuis deux cents ans sur la Lune. Après sa condamnation fictive, Jâ Benal est expédié seul dans l’espace à bord d’un scaphandre de survie.

Le Terrien se pose finalement sur la Lune, sur le flanc nord du mont Circé, mais les autorités clandestines lunaires n’interviennent pas, respectant la règle des pères fondateurs de la colonie : laisser à chaque nouvel arrivant le soin de prouver ses capacités de survie pendant un délai de quinze jours en milieu hostile. Jâ Benal échappe de justesse aux Gôrs, des êtres dotés d’un dangereux pouvoir psychique, mais se retrouve emporté par un torrent de lave dû à une éruption. Pendant ce temps, Tem, de retour de la planète Terre, fait son rapport à l’« Excellence », un haut dignitaire lunaire, et lui révèle que Jâ Benal est un espion à la solde du gouvernement terrien. Une fois informé, le chef du gouvernement lunaire, l’« Ancêtre », décide cependant d’utiliser Jâ Benal pour transmettre de fausses informations aux autorités terriennes. Les quinze jours de probation étant écoulés, deux fusées partent à la recherche du Terrien enseveli sous de la lave en fusion.

À l’arrivée de Jâ Benal dans la ville lunaire de Ptol, le professeur Kam, un médecin réputé, découvre que Jâ Benal est atteint d’une maladie lunaire incurable, la trichocystie. Il décide alors d’utiliser l’enmicrobainie, une découverte toute récente de son collègue le professeur Terol qui permet de réduire à une taille microscopique aussi bien du matériel que des hommes. Les deux scientifiques miniaturisent alors cinq équipes d’intervention formées d’étudiants en médecine qu’ils injectent dans les tissus du malade. Les équipes affrontent à l’arme blanche les dangereux virus et réussissent finalement à déclencher une réaction défensive naturelle des globules blancs contre la maladie.

Guéri, Jâ Benal découvre la cité de Ptol et la vie sur la Lune. Les habitants, dont certains sont nés sur la Lune et n’ont jamais connu la Terre, vivent sous de vastes dômes, se nourrissent d’une pâte verte insipide et sont simplement protégés par un épiderme artificiel, vêtus d’un slip et lestés de cothurnes épaisses qui compensent la faible gravité lunaire. Dans la société lunaire, Jâ Benal découvre que les femmes sont considérées comme inférieures, doivent être soumises à leur mari et n’ont pas accès à l’éducation. Par ailleurs, à des horaires réguliers, les habitants de la Lune interrompent toutes leurs activités pour chanter un cantique à la gloire de la Lune qui prophétise la destruction prochaine de la Terre.

Jâ Benal fait la connaissance de Nira Slid qui lui est donnée comme compagne. Nira Slid, placée aux côtés du Terrien pour l’espionner et lui soutirer des aveux, apprécie peu à peu les marques de respect du Terrien et tombe finalement amoureuse de lui. Après avoir gagné Nira à sa cause, Jâ Benal contacte les professeurs Kam et Terol qui acceptent de l’aider à contrecarrer les projets déments de l’Ancêtre. L’atomiste terrien conçoit des milliers d’exemplaires d’une bombe miniaturisée qu’il place à des endroits stratégiques. Il miniaturise ensuite des milliers de systèmes radios qui diffusent sa voix dans toutes les villes lunaires, laissant croire aux habitants que la Terre s’adresse directement à eux pour leur offrir un accord de paix.

Quelque temps plus tard, Jâ Benal fait exploser ses bombes miniaturisées et contribue à semer la panique parmi la population lunaire qui se révolte finalement contre la tyrannie de l’Ancêtre. Les autorités lunaires se mettent rapidement à la recherche de Jâ Benal et de Nira Slid, mais ceux-ci échappent à leurs poursuivants en se laissant miniaturiser en compagnie du professeur Terol. Les trois fugitifs réussissent à atteindre une fusée, mais le professeur Terol meurt au cours de l’opération et l’un des gardes à leur poursuite s’envole avec eux à bord de la fusée. Furieux, l’Ancêtre décide de mettre fin à son règne en détruisant la Lune. L’explosion du satellite terrestre cause de vastes bouleversements climatiques sur la Terre, les pôles se retrouvent à l’équateur et la vie humaine disparaît complètement de la surface du globe. Après la mort accidentelle du garde, Nira et Jâ se retrouvent sur une Terre dévastée et bloqués à une taille d’une dizaine de centimètres. Ils élisent domicile sur l’île de Tahiti pour y fonder une nouvelle civilisation humaine, tels Adam et Ève dans le jardin d’Éden.

 

Détails sur le produit :

  • Éditeur ‏ : Presse Pocket
  • Collection SF
  • 1958
  • Poids de l’article ‏ : 250 g

 

Biographie de l’auteur :

  • Stefan Wul, de son vrai nom Pierre Pairault, né le à Paris et mort le , est un écrivain de science-fiction français, également connu sous un autre nom de plume : Lionel Hudson. Principalement connu pour ses romans, il a également écrit des nouvelles et des recueils de poèmes.
  • Pierre Pairault naît en 1922 dans le quatrième arrondissement de Paris et suit des études classiques au Collège Rocroy Saint-Léon. Il obtient son baccalauréat de philosophie en 1940. Dans son enfance, Pierre Pairault écrivait déjà des histoires dont il vendait les chapitres à ses camarades de classe auxquels il les lisait à la récréation contre la modique somme d’un sou. Mais au moment de choisir sa filière d’étude, son père lui déconseilla de faire des études de littérature. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il obtint son diplôme de chirurgien dentiste. Il se marie[Avec qui ?] en 1951. Il quitte bientôt Paris pour s’installer dans la campagne normande à partir de 1952.Parallèlement à son métier de chirurgien-dentiste, Pierre Pairault écrit sous le pseudonyme de Stefan Wul à partir de 1956. Le pseudonyme Stefan Wul fait référence au nom d’un ingénieur atomiste de l’Oural découvert dans une revue spécialisée1. Après quelques essais infructueux dans le domaine du roman policier, Pierre Pairault choisit la science-fiction un peu par hasard, simplement parce que sa femme s’était plainte d’un roman de S.F. qu’elle venait de lire. Convaincu de pouvoir mieux faire, Pierre Pairault se lance dans l’aventure de l’anticipation et publiera onze romans entre 1956 et 1959, tous parus dans la célèbre collection « Anticipation » des éditions Fleuve noir, et ce malgré la mauvaise réputation littéraire de la science-fiction à cette époque2. Stefan Wul participa également à la création des dessins de couverture de ses romans en envoyant à l’illustrateur René Brantonne plusieurs croquis de travail. Du point de vue de la méthode, Stefan Wul a toujours déclaré travailler sans plan ni ligne directrice, partant d’une simple idée de départ développée peu à peu au fil de l’écriture. Nombre de ses chutes surprenantes ne lui sont venues qu’en cours de rédaction, sans préméditation. Parlant de science-fiction, Stefan Wul avait une approche artistique proche de la peinture, affirmant ne s’intéresser qu’aux univers sensibles, faits d’odeurs, de couleurs, de formes, de paysages et d’animaux merveilleux

 

Informations complémentaires

Poids 0,300 kg

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