SAS 1 SAS à Istanbul

SAS 1 SAS à Istanbul

1,00

Gérard de Villiers

 

 

 

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Description

  • Résumé :

    SAS est une série de romans d’espionnage (deux cents ouvrages publiés entre 1965 et ) écrite par Gérard de Villiers, parfois qualifiés de « romans de gare » à cause de leur style léger et de leur lecture rapide. La série est intitulée ainsi en référence au prédicat honorifique Son Altesse Sérénissime du héros de la collection, Malko Linge.

    Selon la Revue des deux Mondes, « si l’on mesurait le talent au nombre d’exemplaires vendus, SAS écraserait James Joyce au compteur (…) et SAS tient, dans l’imaginaire national, une place qu’occupe James Bond chez nos voisins d’outre-Manche »1.

    Les quatre premiers romans de la collection SAS parurent d’ailleurs simultanément sous une présentation fortement similaire à celle des James Bond en plein succès à la même époque : couverture en bristol blanc comportant juste, outre le nom de l’auteur et le titre, un dessin au trait du personnage principal.

    Le héros de la collection, Malko Linge, est un agent de la CIA et un prince autrichien, propriétaire du château de Liezen2 et fiancé à Alexandra Vogel, une blonde sulfureuse. La référence au Special Air Service n’est pas loin car Malko est un soldat souvent envoyé en territoire ennemi.

    Ces romans ont la particularité de mêler voyages exotiques, sexe et intrigue violente. Les propos sont parfois considérés comme racistes envers certaines populations ou certaines cultures3, mais l’auteur conteste être raciste4. La cible privilégiée de Gérard de Villiers est le communisme, mais on a vu Malko combattre avec une égale conviction des nazis expatriés5, des néonazis, des escadrons de la mort, des narco-trafiquants, des islamistes radicaux et toutes sortes de méchants, dépeints sans complaisance. De même, bien que Malko soit agent de la CIA, certaines dérives de cette organisation ou de la politique extérieure des États-Unis ne sont pas tues. Chaque roman tente de coller au plus près de l’actualité immédiate.

    Chaque ouvrage donne l’impression que l’auteur fait preuve d’une grande précision documentaire et d’une connaissance privilégiée de la géopolitique. Le lecteur peut avoir l’impression d’une découverte, d’une plongée dans la réalité, que lui dissimuleraient les médias.

    Plusieurs romans concernent des coups d’État ayant eu lieu (L’ordre règne à Santiago), ou ayant avorté (Putsch à Ouagadougou) ; d’autres évoquent l’assassinat programmé de personnalités politiques de premier plan (Kill Henry Kissinger ! (SAS no 34), Mort à Gandhi (SAS no 81), Tuez Rigoberta Menchu (SAS no 110), Tuez le Pape (SAS no 142), Tuez Iouchtchenko (SAS no 158).

    Le tome 194 (Le Chemin de Damas – seconde partie) se termine sur un coup de théâtre : Malko désobéit aux ordres donnés et fait volontairement échouer une mission tendant à organiser un coup d’État contre Bachar el-Assad.

    Le dernier volume de la série (La Vengeance du Kremlinno 200 – 2013) est tout à fait représentatif de la plausibilité des informations de l’auteur et de la qualité de ses enquêtes. Dans cet épisode en effet, il est question du suicide d’un oligarque russe, Boris Berezovski, réfugié à Londres. L’enquête menée par Malko conclut à un meurtre, contrairement à la version officielle. Cinq mois après la publication de cette aventure, la Justice britannique reconnaît que l’éventualité d’un meurtre paraît plausible6.

Détails sur le produit :

 

  • Éditeur ‏ : ‎ Groupe Morault 2011(1 janvier 2001)
  • Broché ‏ : ‎ 220 pages

Auteur :

Gérard Adam de Villiers est le fils de Jacques Boularan, auteur de théâtre sous le pseudonyme de Jacques Deval1, et de Valentine Adam de Villiers2. Les Adam de Villiers sont une famille bretonne, établie au début du XVIIe siècle à l’île de La Réunion où elle fait fortune dans la canne à sucre3. Gérard de Villiers, né sous X4 est reconnu trois ans après sa naissance par sa mère qui lui donne son nom, contrairement à son père malgré les procès en recherche de paternité intentés par Valentine5. Il ne connaîtra son père qu’à partir de l’âge de 17 ans6.

Après son baccalauréat obtenu à Pau, il s’installe à Paris où il prépare Sciences Po mais n’en est pas diplômé comme il le prétend, puis en 1950 fait l’école de journalisme7. L’année suivante, il écrit quelques articles pour un nouveau journal d’extrême droite, Rivarol8. Il intègre en 1952 l’école d’application de l’arme blindée et cavalerie de Saumur dont il ressort sous-lieutenant. Il fait la guerre d’Algérie comme officier. À son retour, il est pigiste pour Minute, Paris-Presse et France-Dimanche9. Son culot et son absence de scrupules lui permettent d’obtenir des interviews exclusives10. Pour le numéro 934 du 16 juillet 1964 de France-Dimanche, il a rencontré Sheila qui ne pèse alors plus que 45 kilos et qui lui confie qu’elle prend des hormones mâles. De mèche avec le manager de la chanteuse Claude Carrère, soucieux d’imposer son artiste, il invente une rumeur en titrant : « Sheila risque de devenir un homme ». Puis la une du magazine devient « Sheila est un homme », rumeur qui poursuivra l’artiste pendant des décennies11,12,13.

À la mort de Ian Fleming en , l’éditeur Philippe Daudy lui propose d’écrire des romans d’espionnage avec un héros récurrent. Gérard de Villiers crée le personnage de Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge, surnommé « SAS ». Cette série connaît un très grand succès populaire (150 millions de livres vendus de 1965 à 201314), assurant 10 % du chiffre d’affaires de Plon dans les années 1970-198015,16. Entre 1988 et 1998, la série est publiée par les Éditions Gérard de Villiers, maison d’édition détenue à 50 % par Hachette et 50 % par l’écrivain. Le contrat avec Hachette étant venu à expiration après dix ans, le romancier décide de s’éditer tout seul et de confier la gérance de la SARL Éditions Gérard de Villiers à sa dernière épouse Christine17.

Outre cete série, il écrit des livres d’enquête, notamment en 1970 Papillon épinglé où il démystifie le récit prétendument autobiographique d’Henri Charrière Papillon, ou Otages (2005) sur l’enlèvement en Irak des journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot18.. On lui doit aussi des livres de Mémoires : Mes Carnets de grand reporter (1993) et Sabre au clair et pied au plancher (2005).


 

 

Informations complémentaires

Poids 0,300 kg

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