Vendredi soir
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Description
Résumé
Des circonstances basiques. Laure s’apprête à déménager. Demain, elle va s’installer chez François, son amant. Mais ce vendredi soir elle doit dîner chez des amis … Laure prend sa voiture. C’est un embouteillage monstre, une grève. Laure embarque donc le lecteur dans sa voiture à la faveur d’un fragment de vie imprévue. La narration est en coïncidence exacte avec la brèche du temps. Un type fait le pied de grue, accourt vers la voiture. Laura refuse de le prendre, puis regrette, c’est la grève. Un minimum de solidarité s’impose. Elle se jure d’emmener le prochain auto-stoppeur. Très vite Laura bouge, vire, une versatilité intérieure qui la déroute à la seconde. Le bouquin pourrait s’intituler « Changements de cap, sur le fil du rasoir… » Tout peut être ressaisi sans cesse, tout peut repartir illico. Comme au volant à chaque feu rouge ou vert, tournant. Les phrases ne vont pas toujours au bout de la page, elles se superposent noires sur fond blanc. Avec des accrocs, des déboîtements. Laure n’est plus ajustée à elle-même ni à François, son amant, en tout cas. Ni davantage à ses amis. Elle allait vers une vie inadéquate. Alors la grève tombe à pic, la ralentit. Tout tergiverse et vogue le navire ! Bien sûr, un autre type fait du stop, grimpe dans la bagnole et c’est parti sur une odeur.
« Laure alluma l’autoradio. Elle respira profondément. Les portières étaient verrouillées. Elle ne risquait rien. Il faisait bien chaud. Elle écoutait de la musique. C’était vendredi et elle allait dîner chez des amis. Et demain, pour la première fois de sa vie, elle vivrait avec quelqu’un. »
Détails & caractéristiques
Informations complémentaires
Poids | 0,300 kg |
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