Akhénaton le renégat

Akhénaton le renégat

3,00

Naguib Mahfouz

1 en stock

UGS : G22361012 Catégorie : Étiquettes : , ,

Description

Synopsis

Vers 1300 avant J.-C., Méri Moun, jeune Egyptien hanté parle souvenir du pharaon Akhénaton, décide de se consacrer à la recherche de la vérité sur le roi disparu. Tel un enquêteur d’aujourd’hui, il interroge tour à tour les disciples et les détracteurs de ce grand visionnaire qui n’avait pas hésité à proclamer sa foi en un Dieu unique d’amour et de vérité. La reine Néfertiti, son épouse, le général Horemheb et Aÿ, le prêtre d’Amon… tous ces personnages à la fois historiques et légendaires ressuscitent à travers les récits que recueille le jeune homme. Pas à pas, Méri Moun va revivre la fascination du culte solaire, la religion d’Aton

 

Détail

 

Auteur

Nationalité : Égypte
Né(e) à : Le Caire , le 11/12/1911
Mort(e) à : Le Caire , le 30/08/2006
Biographie :

Naguib Mahfouz est un écrivain égyptien.

Né dans une famille de la petite bourgeoisie cairote, Naguib Mahfouz fait des études de philosophie à l’université Fouad Ier du Caire. Il commence à écrire à l’âge de 17 ans et publie ses premiers essais d’écriture dans les revues littéraires des années 1930. Sa licence en poche, il obtient un poste de fonctionnaire et décide de se consacrer à la réécriture romanesque de l’histoire de l’Égypte. Mais il renonce vite à ce projet pour finalement se plonger dans l’histoire immédiate. Désormais, ses romans ont pour cadre Le Caire contemporain, dont il décrit les bouleversements sociaux dans une veine réaliste. Le succès public et la reconnaissance critique tardent cependant à venir.

En 1950, il commence “La trilogie du Caire” (“Impasse des deux palais”, “Le Palais du désir”, “Le Jardin du passé”) qui se révèle son œuvre la plus importante. Dans cet ensemble de plus de mille cinq cents pages, chaque roman porte le nom des rues où Mahfouz a passé sa jeunesse.

Il publie beaucoup de nouvelles dans la presse, reprises en recueils, et près d’un roman par an, revenant au plus près d’un réalisme critique. Ses grands romans réalistes sont adaptés au cinéma l’un après l’autre, ce qui lui donne accès à un public plus large que celui de l’écrit.

“Les Fils de la Médina” est un tournant dans sa carrière. Il y renoue en effet avec la tradition de la fiction allégorique pour développer une critique des dérives autoritaires du régime de Nasser et, au-delà, une réflexion pessimiste sur le pouvoir. Publié en 1959, ce roman qui est jugé blasphématoire déclenche une polémique virulente.

Il est l’un des rares intellectuels arabes à avoir approuvé les accords de paix entre l’Égypte et Israël en 1979, tout en déclarant sa solidarité avec les Palestiniens. Une position qui lui a valu d’être boycotté dans de nombreux pays arabes.

En 1994, une tentative d’assassinat par des fanatiques islamistes le prive de l’usage de la main droite : il est désormais obligé de dicter ses textes. Libre penseur, chroniqueur du peuple et du vieux Caire, auteur de plus de 50 romans et nouvelles, il est reconnu dans le monde entier comme un écrivain majeur du monde arabe.

Le prix Nobel qui lui est décerné le 13 octobre 1988 bouscule sa routine de retraité. Ce prix, le premier attribué à un écrivain arabe, lui donne accès au marché mondial.

Source : fluctuat.net

 

Informations complémentaires

Poids 0,600 kg

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *