Description

Synopsis

Portrait d’une émigrante en Argentine Le tome 1, Les Cousins, s’achevait avec le départ d’un homme, Jean-François Mariaz, faisant le retour en Savoie pour convaincre les familles restées au pays d’émigrer en Argentine… Le tome 2, Les Savoyards de la Pampa, débute avec l’installation des émigrants à la colonie San José “où la vie continue”. En fait les Savoyards ont emporté avec eux toutes les valeurs qui ont fait leur grandeur d’être : Unité dans l’adversité, Solidarité de chacun, Attachement à la terre… Courage et obstination pour s’installer dans un pays étranger, Foi intense et Fidélité à la religion et à la Savoie, enfin ! Mais la destinée unique d’une femme d’exception va bouleverser le bel ordonnancement des choses. Voici Péronne, nouvellement mariée à Maurice Vernaz. Mariée une première fois de force dans son jeune âge, elle avait subi la terrible épreuve du suicide de son mari qui s’était pendu ! Arrivée en terre d’émigration, Péronne enceinte ne sait pas encore qu’elle va accoucher deux fois : d’une magnifique petite fille sur la rive Argentine du fleuve Uruguay et… d’elle-même. Comme si l’appel insatiable de la liberté, loin de s’arrêter aux frontières d’une terre nouvelle enflammait les cœurs, les âmes et les esprits. Alors Péronne va s’affranchir, symboliquement en changeant son nom : elle devient Josefina ; et en soulevant les contraintes de la communauté pour prendre en main sa propre vie. Héroïne de roman nous la suivons sur le chemin difficile de son émancipation… Mais au travers de cette destinée, c’est toute l’histoire, la vie et les déchirements de cette communauté de colons savoyards isolés au cœur de l’immense pampa qui nous sont restitués.

Détail

Auteur

Claude Chatelain, né en 1922 à Seyssel (74), a été curé de paroisses de montagne. Il est aujourd’hui aumônier d’hôpital spécialisé à Annecy. Il a publié ses mémoires dans un ouvrage fameux Les Carnets d’un Curé de montagne. Passionné d’histoire, il a consacré ses loisirs à des recherches sur des communes savoyardes : Flumet, Bellevaux, Abondance, Chens-sur-Léman, Vacheresse. Les travaux d’histoire qu’il a réalisés à Abondance et à Bellevaux l’ont mis sur la piste des Savoyards partis pour l’Argentine : à San José en 1857 et à San Carlos en 1858. En 1984, il eut l’occasion de faire une visite aux descendants de ces émigrés, maintenant bien installés dans le pays. C’est ainsi qu’il put rencontrer les véritables “cousins”. A son retour d’Argentine il entreprend l’écriture d’un cycle romanesque avec le récit de cette fantastique odyssée au-delà des mers que lui ont transmis “les survivants” – odyssée bien inscrite dans la mémoire orale et collective de ces nouveaux “gauchos” aux noms bien savoyards comme Vernaz ou Mariaz. Un premier roman parait, Les Cousins, qui connaît immédiatement un grand succès de librairie lequel débouche sur un phénomène social remarquable. Tous les Savoyards se reconnaissent dans le portrait dressé de leurs ancêtres en route sur le chemin de l’Emigration. Extirpée d’un passé enfoui (refoulé ?) dans les vieux souvenirs des anciennes familles, la Mémoire de tous les Savoyards exilés revient au présent. Ainsi s’esquisse un rapprochement : charters affrétés pour l’occasion vont et viennent de chaque côté de l’océan réalisant les retrouvailles des deux communautés que l’Histoire avait séparé. Pour sceller cette réunion des Savoyards d’avec leurs “cousins d’Amérique”, il fallait un second livre. Faisant suite aux Cousins qui narrait le pourquoi et le comment de cet exil dans des contrées lointaines, ce tome second raconte quelle fut la vie réelle de tous ces émigrants, une fois installés à la colonie San José. C’était il y a plus de cent ans : chronique des jours ordinaires…