Aurélien

Aurélien

1,00

Louis Aragon

1 en stock

UGS : LIT-911 Catégories : , Étiquettes : , ,

Description

Le livre

«La seule chose qu’il aima d’elle tout de suite, ce fut la voix. Une voix de contralto chaude, profonde, nocturne. Aussi mystérieuse que les yeux de biche sous cette chevelure d’institutrice. Bérénice parlait avec une certaine lenteur. Avec de brusques emballements, vite réprimés qu’accompagnaient des lueurs dans les yeux comme des feux d’onyx. Puis soudain, il semblait, très vite, que la jeune femme eût le sentiment de s’être trahie, les coins de sa bouche s’abaissaient, les lèvres devenaient tremblantes, enfin tout cela s’achevait par un sourire, et la phrase commencée s’interrompait, laissant à un geste gauche de la main le soin de terminer une pensée audacieuse, dont tout dans ce maintien s’excusait maintenant.»

Détails sur le produit

  • Editeur : Le Livre de Poche
  • Parution : 1964

L’auteur

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly sur Seine , le 03/10/1897
Mort(e) à : Paris , le 04/12/1982
Biographie :

Louis Aragon est un écrivain français, poète, romancier, journaliste et essayiste.

Après une brillante scolarité, Louis Aragon entame des études de médecine. Incorporé en 1917, en tant que brancardier, puis médecin auxiliaire, il sera profondément marqué par les horreurs et la violence du conflit ce qui ressortira constamment dans son œuvre.
C’est au front qu’il rencontre André Breton.
La guerre finie, il se consacre avec une énergie décuplée à l’écriture et publie “Feu de joie”, “Mouvement perpétuel”, ou encore “Anicet ou le panorama”. Il participe à la création du magazine “Littérature”.

Il participe à la création du mouvement artistique Dada, puis, avec André Breton, Paul Éluard et Philippe Soupault, à la naissance du surréalisme qu’il théorise dans “Une vague de rêve”. Sa notoriété ne cesse de s’accroître notamment avec “Le Paysan de Paris”.

En 1926, il devient l’amant de la milliardaire Nancy Cunard qui le traîne à sa suite à travers toute l’Europe durant deux ans. Il découvre qu’elle le trompe à Venise en septembre 1928 et tente alors de se suicider, épisode à l’origine d’un de ses plus célèbres poèmes : il n’aurait fallu (chanté par Ferré). Deux mois plus tard, il rencontre Elsa Triolet : c’est le début d’un mythe largement mis en scène par ses protagonistes. Inscrit au Parti communiste dès 1927, Aragon s’engage dans la lutte politique et rompt définitivement avec Breton et les surréalistes.

Journaliste à L’Humanité, il entame une nouvelle carrière de romancier avec le cycle romanesque “Le Monde réel” (“Les cloches de Bâle”, “Les Beaux Quartiers”, “Les Voyageurs de l’impériale”, “Aurélien”, “Les communistes”). Louis Aragon reçoit en 1936 le prix Théophraste Renaudot, pour le deuxième tome du “Monde réel”, “Les beaux quartiers”.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Aragon devient l’un des poètes de la Résistance, célébrant l’amour absolu et l’action politique. Après la guerre, il fonde le Comité national des écrivains avec Jean Paulhan. Combats politiques et publications (“Le Fou d’Elsa”) rythment la fin de sa vie.

Se clamant réaliste socialiste, il prône l’avènement du communisme. En 1954, il devient membre du Comité Central du Parti Communiste. Les dénonciations des atrocités commises sous le régime stalinien et la mort de sa compagne le désarçonnent mais n’altèrent en rien son credo : assimiler l’écriture à une quête de soi.

Il est inhumé aux côtés de sa compagne Elsa Triolet.

Informations complémentaires

Poids 0,200 kg

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *