De père français

De père français

2,00

Michel del Castillo

 

 

 

 

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UGS : BC-11-LIT-HIST-1236 Catégorie : Étiquettes : , ,

Description

Le livre

” J’ai rendez-vous avec mon assassin. C’est mon père et il s’appelle Michel. J’aurai mis près de quarante ans à le retrouver. Une fois encore, je reprends la route. Je ne vais pas bien loin, de Chevaleret à Etoile. Une vingtaine de stations. Je connais la partition : la mort du père, une figure de rhétorique, avec ses morceaux d’émotion rude. Mais quelle mort du père entonner, quand le père n’a jamais existé ?

Le plus simple serait de m’en tenir à la règle d’or de l’écriture : la sincérité. La difficulté provient du fait que la sincérité ne se situe nulle part. Des sentiments contradictoires m’agitent : la colère, la rage, la honte, le mépris. Un sentiment plus trouble également : la pitié. Toute ma vie, j’ai traîné l’illusion que les hommes ne peuvent pas être si bas, qu’ils finiront par ôter leur masque et découvrir leur véritable figure.
L’ennui est qu’ils ne tombent pas le masque et qu’ils savent parfaitement ce qu’ils font. ”

Détails sur le produit

  • Éditeur : Le Grand livre du mois (1 janvier 1998)
  • Langue : Espagnol
  • Relié : 316 pages
  • ISBN-10 : 9990580219
  • ISBN-13 : 978-9990580211
  • Poids de l’article : 400 g

L’auteur-trice

Nationalité : France
Né(e) à : Madrid , le 02/08/1933
Biographie :

Michel del Castillo, de son vrai nom Michel Janicot del Castillo, est un écrivain français, d’origine espagnole.

Il est le fils de George Michel Janicot, descendant d’une famille bourgeoise de la région Rhône-Alpes et sa mère est une Espagnole du nom de Candida Isabel Del Castillo. Ses parents divorcent alors qu’il n’a que deux ans. Son père retourne alors en France, à Clermont-Ferrand. Michel Del Castillo se retrouve donc seul avec sa mère, une situation qui ne fait qu’empirer lorsque cette dernière est jetée en prison en 1936 en raison de ses liens avec le parti de Manuel Azaña.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Michel Del Castillo et sa mère s’installent en France. Son père leur verse de quoi vivre jusqu’à ce que, excédé par les demandes incessantes d’argent de la part de son ex-épouse, il décide de l’envoyer avec son fils dans un camp de réfugiés à Mende, dans le Languedoc-Roussillon. Michel Del Castillo ne supporte pas la vie dans le camp et s’enfuit. Suite à cette fugue, il est livré en otage par sa propre mère aux Allemands et est enfermé dans une structure similaire en Allemagne entre 1942 et la fin de la guerre. À son retour en Espagne, il est admis dans un établissement de redressement. Là encore, il s’en évade en 1949.

En 1950, il se met à la recherche d’un emploi et se fait engager comme ouvrier dans une cimenterie près de Barcelone. Son travail est harassant et après un séjour dans un camp d’été dans les Pyrénées aragonaises il profite de la proximité des lieux avec la frontière française pour regagner l’Hexagone.

Il commence à vingt-deux ans par faire des études de sciences politiques, puis de psychologie. Il s’oriente par la suite vers une formation littéraire.

En 1957, Michel Del Castillo dévoile son premier roman, « Tanguy », qui remporte un succès mondial. Encouragé par ses débuts prometteurs, Michel Del Castillo enchaîne les publications.

Aujourd’hui Michel del Castillo a publié plus de vingt romans dont beaucoup ont l’Espagne pour toile de fond. Parmi ses plus grands succès, citons : « Le Vent de la nuit » (Prix des Libraires et Prix des Deux Magots en 1973), « La nuit du décret » (Prix Renaudot en 1981), « Une femme en soi » (Prix du Levant en 1991), « Colette, une certaine France» (prix Femina de l’essai en 1999).

Son roman, « Mamita », écrit bouleversant sur le désamour et la trahison d’une mère, paraît en 2010.

Informations complémentaires

Poids 0,500 kg

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