La Mémoire du fleuve : L’Afrique aventureuse de Jean Michonet

La Mémoire du fleuve : L’Afrique aventureuse de Jean Michonet

3,00

Christian Dedet

 

 

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UGS : RSBAC10T23035046 Catégorie : Étiquettes : , ,

Description

Synopsis

Ni blanc ni noir, exilé partout, Jean Michonet échappe à quinze ans à l’orphelinat de Brazzaville (on est avant la guerre) et devient recruteur de main-d’oeuvre pour le compte des compagnies forestières. Il écume le sud du Gabon, encore inexploré.
Sa vie pourrait être un roman d’aventures comme tant d’autres, si ne le retenait, presque malgré lui, le subtil écheveau des solidarités humaines. Ayant gardé les meilleurs éléments de son « négoce », il crée son propre chantier, seul maître après Dieu en des villages décimés par la lèpre, grand connaisseur en essences tropicales, expert en serpents et anti-venins, attiré par les sociétés secrètes – le bwiti en particulier, dont il devient un initié notable. Femme noire, femme blanche. Michonet n’en a pas fini avec le compromis racial.
« Conseiller » de Léon M’Ba, il vit sur le tas – et non sans pittoresque – le passage de l’Afrique ancestrale à celle des nouveaux États. Puis il retourne à sa vie de forestier où ne tardera pas à le surprendre – énième dégringolade – la fin de son empire des crocos.
Rien ne manque à ce tableau : ni les intrigues, ni la magie, ni les chasses fabuleuses. Celles-ci passionneront le lecteur comme elles ont fasciné Christian Dedet, lequel devait nouer avec Michonet une amitié qui forme comme le ciment invisible de ce texte – une « histoire vraie » qui se donne à lire comme un roman. La presse, à la sortie du livre, saluera chapeau bas :
« Un livre qui nous introduit dans les secrets de l’Afrique bien mieux que ne saurait le faire un régiment d’ethnologues. »
GILLES LAPOUGE / LE MONDE
« Reste un livre sans phrases vaines, sans pathos – bouleversant. A ce point pudique, et d’une langue si exacte que l’on ose à peine lui accoler quelques superlatifs, et le dire chef-d’oeuvre. Et pourtant !. Reste l’Afrique, comme on ne l’avait sans doute jamais dite. » MICHEL LE BRIS / LE NOUVEL OBSERVATEUR
Passage en collection « Libretto » d’un livre qui fut l’un des succès de librairie des années 80 : La Mémoire du fleuve de Christian Dedet, qui raconte la vie d’un des derniers coureurs de brousse de l’Afrique éternelle. Un classique.

 

Détail

 

Auteur

Nationalité : France
Né(e) à : Cournonterral, Hérault , le 12/09/1936
Biographie :

Christian Dedet est un médecin et écrivain français.

Il passe son enfance au château de Cournonterral où il est né. Il fait ses études secondaires au lycée Jean-Baptiste Dumas, d’Alès (Gard) ; cursus assorti de plusieurs séjours linguistiques à l’Istituto ecclesiastico Maria immacolata, via del Mascherone, à Rome (Italie). Pendant l’été 1955, avec quelques camarades, il parcourt sac au dos la Grèce continentale, le Liban, la Syrie et l’Égypte : voyage initiatique à la suite de quoi il commence ses études universitaires à la Faculté de Médecine de Montpellier.
Au cours de ces études, il publie ses premiers écrits littéraires et anime la revue littéraire “Les Cahiers de la Licorne”. Il séjourne plusieurs fois en Espagne et s’initie à la tauromachie.
Appelé sous les drapeaux en 1963 comme médecin-aspirant, il voit son service réduit à 18 mois par la fin de la guerre d’Algérie. Une fois libéré, pour répondre à sa double vocation de médecin et d’écrivain, il choisit d’exercer la médecine thermale à Châtel-Guyon, ville d’eaux réputée d’Auvergne, ce qui lui permettra de se consacrer à l’écriture, à Paris, dans son appartement d’Auteuil, pendant les 7 mois où l’on n’exerce pas. Cet arrangement se poursuivra pendant 33 ans.

En 1960, Christian Dedet publie son premier roman : “Le Plus grand des taureaux”, qui connaît le succès et retient l’attention du jury Goncourt.
De ses débuts en 1961 aux années 1980, la passion de la lecture et de la découverte conduit Christian Dedet à publier, parallèlement à ses propres romans, près de 300 articles : chroniques, pages ou articles de critique littéraire dans les principaux organes de presse.
“La Mémoire du Fleuve” (1984) obtient le prix des Libraires en 1985 et “Au Royaume d’Abomey (2000), inspiré de l’Afrique, le Prix Louis-Castex 2001 de l’Académie française.
À partir de 2005, Christian Dedet se tourne vers ses souvenirs avec la publication de son “Journal”. Par ailleurs, ses 33 saisons de médecin thermal lui ont inspiré “Histoire d’eaux” (2006), document sur les aspects pittoresque et socio-culturel du monde thermal.

Père d’une fille, il est marié depuis 1967 à Paule Garrigue, artiste catalane.

site officiel : http://www.christian-dedet.com/

Source : Etonnants voyageurs, http://www.christian-dedet.com/cd-bio.html

Informations complémentaires

Poids 1 kg

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