La Rue qui descend vers la mer

La Rue qui descend vers la mer

7,00

Nicole Ciravégna

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UGS : G2404004S Catégorie : Étiquettes : , ,

Description

Synopsie

Détail

 

Auteur

Qui se laisse entraîner par l’œuvre de Nicole Ciravégna est étonné de ne pas trouver entre les pages des brins de romarin ou de lavande, de ne pas entendre le crissement des grillons et l’accent qui chante… C’est que Nicole Ciravégna met toute la Provence dans chacun de ses romans. À chaque fois, elle y mêle le présent et le passé, voire l’Antiquité qu’elle affectionne particulièrement et qu’elle possède à merveille. Née à Nice en 1925, elle fait un passage à l’École normale supérieure de Fontenay qui renforce son goût pour la civilisation gréco-romaine, qu’elle connaît en fait sans le savoir depuis son plus jeune âge. Petite fille, Nicole Ciravégna aimait par-dessus tout ces longues courses dans les collines où ses pas d’enfant foulaient les traces des colons grecs, qui avaient fondé Marseille 2500 ans plus tôt. Un jour, son frère bien-aimé l’emmène se promener au milieu des collines et, sous leurs yeux émerveillés, se dressent les ruines de l’antique cité de Mastramela redécouverte depuis peu. Ces pierres si vivantes, si « parlantes » enchantent les deux jeunes gens qui s’en souviendront des années plus tard. : Nicole écrira Les Tambours de la nuit et son frère Jean – que tout le monde appelle Colline, surnom qui révèle son amour des randonnées sur les hauteurs qui dominent la Méditerranée – dessinera des planches qui illustreront le roman de sa sœur. Ce site – aujourd’hui classé – se nomme Saint-Blaise, du nom d’une chapelle du XIVe siècle : une fois de plus, le passé et le présent se joignent sous la plume de Nicole Ciravégna… En septembre 1999, le Grand Prix littéraire de Provence vient couronner une œuvre considérable (pas moins de vingt-deux romans publiés entre 1962 et 1999) qui prend sa source dans la région, mais qui parle à tous : aux adultes, bien sûr, mais aussi et surtout à ces jeunes que Nicole Ciravégna connaît si bien. De fait, pendant trente-huit ans, la romancière a été aussi professeur de lettres et a enseigné à ses élèves marseillais l’amour de la culture, de la langue et des fleurs odorantes dans l’air du soir… Malgré ses multiples activités, l’inspiration n’a jamais quitté cette romancière hors du commun. Infatigable et généreuse, elle allait à la rencontre des enfants dans les écoles pour transmettre son amour de la langue française et de l’histoire de la Provence. Une école porte d’ailleurs son nom, à Moustiers-Sainte-Marie. Elle est décédée le 21 août 2011 à Marseille, à l’âge de 85 ans.

 

 

Informations complémentaires

Poids 0,600 kg

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