Les Rois maudits

Les Rois maudits

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Maurice Druon

 

 

 

 

 

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UGS : LIT-2543 Catégorie : Étiquettes : , ,

Description

  • Résumé :

    Les Rois maudits est une suite romanesque historique écrite par Maurice Druon avec une équipe de collaborateurs, entre 1955 et 1977, basée sur la légende inventée par le chroniqueur italien Paolo Emilio selon laquelle le dernier grand maître du Temple Jacques de Molay aurait lancé, en 1314, une malédiction sur le bûcher à l’encontre du roi de France Philippe IV le Bel, du pape Clément V, de Guillaume de Nogaret1 et de leurs héritiers et descendants pendant treize générations.

    L’intrigue se développe dans un contexte de rivalité pour la succession au trône de France de 1314 à 1356 sous les règnes de Philippe le Bel à Jean le Bon : cette rivalité débouche par les liens dynastiques sur la guerre de Cent Ans entre la France et l’Angleterre. L’intrigue se développe également sur deux autres niveaux : la rivalité pour la succession d’Artois entre Mahaut d’Artois et son neveu Robert d’Artois fournit la trame principale, et l’idylle amoureuse entre le banquier Guccio Baglioni et la noble Marie de Cressay une trame secondaire.

    L’œuvre littéraire comprend au total 7 volumes, six publiés de 1955 à 1960 et le dernier en 1977. Elle a donné lieu à deux adaptations télévisées en 1972 et en 2005.

    Les évènements relatés interviennent à un moment où la royauté s’efforce de construire un État qui émerge et s’affirme au détriment de l’ordre féodal, les grands seigneurs gardant bien souvent pour objectif de consolider et accroître leur situation personnelle. Les Rois maudits est également l’occasion de montrer l’articulation entre les différentes branches de la maison prolifique issue de Hugues Capet.

     

  • Le Roi de fer
    • Le roi Philippe le Bel règne avec une poigne de fer sur la France. Sa fille, Isabelle, reine d’Angleterre, complote avec Robert d’Artois pour attraper les femmes de ses trois frères, Marguerite, Jeanne et Blanche, dans leurs soupçons d’adultère. Robert cherche en fait à se venger de la mère de Jeanne et Blanche, sa tante Mahaut, comtesse d’Artois, qui, selon lui, a volé son héritage légitime, le comté d’Artois.

      Le frère cadet de Philippe le Bel, Charles, comte de Valois, en veut au pouvoir et à l’influence de Guillaume de Nogaret, premier conseiller et Garde des Sceaux, et d’Enguerrand de Marigny, grand chambellan de France. Lorsque le procès de l’ordre du Temple se termine, le grand maître, Jacques de Molay, maudit ses accusateurs, le pape Clément V, Guillaume de Nogaret et le roi Philippe et sa descendance sur 13 générations, avant de brûler sur le bûcher.

      Marguerite et Blanche sont condamnées à la réclusion à perpétuité pour leurs crimes, et leurs amants, Gautier et Philippe d’Aunay, sont torturés et exécutés. Jeanne, innocente de l’adultère mais complice du scandale, est emprisonnée indéfiniment. Quarante jours après l’exécution de Molay, le pape Clément V meurt de fièvre ; Béatrice d’Hirson, dame de haut-parage de Mahaut, organise la mort de Nogaret au moyen d’une bougie empoisonnée ; et Philippe le Bel souffre d’une hémorragie cérébrale lors d’une chasse, et meurt quelques jours plus tard.

  • La Reine étranglée
    • Louis X, le fils aîné de Philippe est couronné, mais sa femme adultère Marguerite reste emprisonnée au Château-Gaillard. Cherchant à se remarier, Louis envoie Robert d’Artois pour contraindre Marguerite à signer une déclaration, stipulant que son mariage avec Louis n’a jamais été consommé et que sa fille Jeanne est illégitime. Elle refuse et empêche Louis d’annuler le mariage pour épouser Clémence de Hongrie, dans le cadre d’une vacance pontificale et d’une élection bloquée par l’échec du conclave à élire un nouveau pape.

      Marigny constate que ses ennemis, Charles, comte de Valois, l’excluent systématiquement du cercle restreint du nouveau roi. Le frère de Louis, Philippe de Poitiers et Valois essaient tous les deux d’affirmer une certaine influence sur le roi indécis, Philippe pour le bien du royaume et Valois pour son intérêt personnel. Brisée par son incarcération, Marguerite se ravise, mais ses « aveux » n’atteignent jamais Robert. À son retour dans sa prison, Marguerite est malade de son enfermement et Lormet, l’homme de main de Robert de Valois, l’étrangle. Valois parvient, avec l’aide du banquier Tolomei, à monter un dossier de poursuites pénales qui permet de condamner à mort Marigny gràce aux révélations de son propre frère compromis Jean de Marigny.

  • Les Poisons de la Couronne
    • Louis X, maintenant veuf, épouse la belle Clémence de Hongrie qui découvre la liaison de celui-ci avec la lingère Eudeline, dont une fille illégitime est le fruit , ce qui incite Louis à lui avouer tous ses péchés et à jurer d’en faire pénitence. Mahaut et Béatrice utilisent un philtre d’amour pour s’assurer que Philippe se reprenne et libère sa femme, Jeanne II de Bourgogne.

      L’oncle de Louis X, Charles de Valois, continue d’influencer le cours des affaires royales en essayant d’obtenir l’allégeance de la nouvelle reine, sa nièce par son précédent mariage. À cause des manigance de Robert d’Artois, les barons de Mahaut se révoltent et Louis est obligé d’intervenir en défaveur de Mahaut. Celle-ci refuse de se soumettre à son arbitrage et l’empoisonne avec l’aide de Béatrice. Il meurt, laissant derrière lui une Clémence enceinte et une cour en ébullition.

      Le neveu de Tolomei, le jeune banquier Guccio Baglioni, épouse en secret la noble Marie de Cressay.

  • La Loi des mâles
    • Avec Louis X mort et Clémence de Hongrie enceinte, Charles de Valois et Philippe de Poitiers complotent l’un contre l’autre pour la régence. Dans les coulisses, le frère de Marguerite, Eudes IV de Bourgogne, cherche à défendre les droits de la fille de Louis et de sa première femme Marguerite, Jeanne.

      Philippe prend de vitesse son rival et s’empare du pouvoir. Il enferme les cardinaux à Lyon pour l’élection rapide d’un pape : Jacques Duèze se fait passer pour mourrant et obtient son élection sous le nom de Jean XXII. Marie de Cressay donne naissance au fils de Guccio et quelques jours après Clémence donne naissance au fils de Louis, Jean. Hugues de Bouville et sa femme Marguerite enrôlent alors Marie comme nourrice du jeune roi.

      Hugues de Bouville prend l’initiative d’échanger le roi Jean avec l’enfant de Marie, conscient qu’il est le seul obstacle entre le pouvoir et Philippe allié par sa femme à Mahaut. Lorsque ce bébé est présenté aux barons, il est empoisonné par Mahaut et meurt presque immédiatement à la vue de tous.

      Sans preuve directe de sa culpabilité et incertains de l’implication de Philippe, les Bouville sont contraints de garder leur secret. Ils contraignent une Marie dévastée à élever Jean comme sien, de garder le secret et de ne plus jamais revoir Guccio Baglioni, qui quittera la France pour l’Italie.

  • La Louve de France
    • Cinq ans plus tard, Charles IV, le frère cadet de Louis X et de Philippe V le Long, est désormais roi de France. Sa sœur Isabelle est toujours mariée au roi anglais Édouard II, dont la faveur de son amant Hugues le Despenser est maintenant ouverte. La proximité avec de la famille Despenser a marginalisé Isabelle et incité à la rébellion les barons vassaux d’Édouard.

      Après que le baron rebelle Roger Mortimer s’évade de la Tour de Londres et s’enfuit en France pour comploter contre Édouard, Isabelle s’y rend sous prétexte de négocier un traité avec son frère. Elle et Mortimer, co-conspirateurs, deviennent amants. De son côté, Bouville se confesse au pape Jean concernant le petit roi Jean ; le pape l’encourage à garder le secret.

      Mahaut cherche sa vengeance contre Isabelle, maintenant populairement appelée la Louve de France et prépare son expulsion de France et une mort certaine aux mains d’Édouard. Cependant, aidés par les forces de la Hollande et des barons dissidents d’Édouard, Mortimer et Isabelle envahissent l’Angleterre et déposent Édouard en faveur de son fils Édouard III. Fille et épouse de rois, Isabelle ne veut pas donner l’ordre de faire tuer Édouard, mais un Mortimer jaloux et pétulant lui force la main et ses serviteurs assassinent brutalement l’ancien roi emprisonné et humilié, après le procès et l’exécution cruelle de Hugues le Despenser.

  • Le Lis et le Lion
    • Charles meurt et son cousin Philippe de Valois lui succède. Pendant ce temps, le jeune Édouard III a épousé Philippa du Hainaut, et la popularité du régent Mortimer décroît. Lorsque Mortimer orchestre l’exécution de l’oncle du roi, Edmond, comte de Kent, Édouard III reprend le trône et fait exécuter Mortimer.

      Robert est contraint de falsifier des documents pour remplacer ceux que Mahaut a détruits pour récupérer l’Artois. Amoureuse de Robert et excitée par le danger, Béatrice empoisonne Mahaut, puis sa fille et héritière Jeanne. Malheureusement pour Robert, les falsifications sont détectées et il refuse l’offre de Philippe d’abandonner l’Artois, ce qui l’oblige à s’exiler.

      Désormais fugitif et hors la loi, Robert rejoint la cour d’Angleterre et parvient à convaincre le roi Edouard III de revendiquer le trône français, Robert est tué au combat.

      Douze ans plus tard, Giannino Baglioni est convoqué à Rome par le tribun Cola di Rienzo, qui révèle au banquier siennois que Giannino est en réalité Jean Ier, le roi légitime de la France.

  • Quand un roi perd la France
    • Le cardinal Talleyrand-Périgord raconte le règne troublé du fils de Philippe de Valois, Jean II le Bon, qui poursuit les errements de son père au début de la guerre de Cent Ans. Jean crée la discorde par la faveur disproportionnée qu’il accorde au beau Charles de la Cerda, ce qui déclenche une querelle avec son gendre Charles II de Navarre, candidat au trône par sa mère Jeanne fille unique de Louis X et de Marguerite de Bourgogne, qui finit par assassiner le favori Charles.

      Encouragé par les Navarrais et profitant de la tourmente en France, Édouard III renouvelle sa prétention au trône français. Son fils, Édouard, le Prince Noir, monte une expédition en France. Finalement confronté aux forces de Jean qui sont largement plus nombreuses que les siennes, le jeune Édouard parvient néanmoins à inverser le rapport de force et à vaincre les Français, capturant Jean II le Bon, son plus jeune fils Philippe II de Bourgogne et plusieurs grands seigneurs français.

Détails sur le produit :

  • Éditeur ‏ : ‎ Plon (20 octobre 1999)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 1620 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2259191746
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2259191746
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 1.1 kg
  • Dimensions ‏ : ‎ 19.81 x 13.21 x 5.99 cm

 

Biographie de l’auteur :

Maurice Druon, né le dans le 13e arrondissement de Paris et mort le dans le 7e arrondissement de cette même ville, est un écrivain et homme politique français.

Maurice Druon s’engage dans la Résistance et rejoint Londres en . Attaché au programme « Honneur et Patrie » de la BBC, il écrit alors avec son oncle Joseph Kessel les paroles du Chant des Partisans, sur la musique d’une chanson russe d’Anna Marly.

Après la guerre, il devient un homme de lettres à succès avec Les Grandes Familles (prix Goncourt 1948) et surtout la saga des Rois maudits, roman historique en sept tomes publiés entre 1955 et 1977 et que l’adaptation télévisée fera connaître à un très large public. Il est élu à l’Académie française en 1966 à quarante-huit ans, et en devient le secrétaire perpétuel de 1985 à 1999. Il a écrit d’autres œuvres — comme Tistou les pouces verts, en 1957, un conte pour la jeunesse —, mais aussi des pièces de théâtre et des essais.

Gaulliste et engagé dans l’action politique, Maurice Druon a été ministre des Affaires culturelles en 1973-1974.

Informations complémentaires

Poids 1,2 kg

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